• La rocade de Montauban était limitée à 110 km/h depuis de nombreuses années. Elle est passée en vitesse limitée à 90 km/h le 22 septembre 2011, avec changement de tous les panneuax de limitation de vitesse dans la nuit du 21/9 au 22/9. Ce changement avait été annoncé par messages lumineux et voie de presse.

    Sur cette rocade existe un radar automatique, réglé pour flasher au-delà de la vitesse autorisée d'un véhicule, à savoir 110 km/h avant le 22/9. Du fait du changement de vitesse limite sur la rocade, il eut été logique de faire preuve de pédagogie et de changer la vitesse limite du radar dans les jours suivants le 22/9, histoire de laisser aux automobilistes le temps de s'habituer à la nouvelle réglementation.

    Mais non ! Le radar est passé en vitesse limite à 90 km/h quelques jours avant le 22/9 et, durant cette période, s'est mis à flasher tous les automobilistes roulant au-dessus de 90 km/h, y compris ceux respectant les panneaux indiquant 110 km/h comme vitesse limite.

    La Dépêche du Midi du 22/9 indiquait que Stéphane Richy, le monsieur sécurité routière du département et qui a veillé au passage effectif de la vitesse, avait précisé : « Depuis le mardi 15 septembre à 16 h 47, le radar de la rocade a été mis hors production. Il n'est pas connecté avec le CACIR de Rennes. Cette mise hors service jusqu'à hier 23 heures 59 minutes, 59 secondes a permis d'effectuer le calibrage.Que tous ceux qui ont vu un flash dans leur rétroviseur se rassurent, il n'y aura aucun courrier qui arrivera réclamant une amende ou annonçant un retrait de points. »

    Dont acte. Mais alors pourquoi avoir pris le risque d'un accident, un chauffeur voyant le flash sur un véhicule le précédent risquant de freiner brusquement et pouvant causer alors un carambolage à 110 km/h (vitesse alors autorisée, je le rappelle) ?

    Le CACIR (Centre automatique des constatations des infractions routières) nous prend pour des cons ?


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    Le 25 juin dernier, je réserve sur Internet un Paris/Montauban en 1ère classe, pour un montant de 126,60 euros, et l’on m’annonce sur le site SNCF que je devrai me présenter à un contrôleur dans le train (qui m’affectera une place disponible), car il n’y a plus de place et je suis en suréservation.

    Confiant en la connaissance de la SNCF en ce genre de situation, j’arrive serein en gare de Paris Montparnasse le 1er juillet à 14h pour un départ 10 minutes plus tard. Je m’adresse alors au contrôleur, comme indiqué sur le site, pour lui demander l’état des places disponibles. Il me renvoie à une recherche personnelle : « montez dans le train, cherchez une place, je ne connais pas les places libres »…

    Ma recherche s’est vite arrêtée (sans moyen de connaître les places libres et les places réservées), et j’ai donc voyagé durant 5h35 (train en retard en plus…) soit debout, soit assis par terre ou sur un strapontin, le tout pour 126 euros et en me faisant croire que j’étais en 1ère classe (d’autres passagers ont voyagé pour le même prix dans de bonnes conditions : cherchez l’erreur !)…

    Non seulement la SNCF a le culot de vendre un voyage en 1ère classe en surréservation pour 126 euros, mais en plus son personnel ne se préoccupe pas de savoir si ses clients sont installés dans de bonnes conditions. Les compagnies aériennes qui pratiquent la surréservation ont au moins la décence de proposer des compensations au voyageur en surréservation insatisfait.

    Ce genre de situation, où le client se sent vraiment pris pour un pigeon, impuissant face à la machine SNCF, ne peut qu’inciter à frauder (vous devinez comment ?)…

    La SNCF nous prend pour des cons ? 

     


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  • Le 12 juin 2011, j’utilise les services de la SNCF pour relier Argelès-sur-Mer à Montauban.

    Trajet sans encombre de Argelès-sur-Mer à Narbonne.

    Pour Narbonne/Toulouse, j’avais été prévenu (sur le site Internet, en gare et dans le train) qu’en raison de travaux en gare de Lésignan, le trajet (départ prévu à 12h11) s’effectuerait en autocar. Arrivé en gare de Narbonne à 11h59, les 200 passagers souhaitant rejoindre Toulouse à cette heure découvrons qu’un problème d’autocar se pose : manifestement, la SNCF n’a pas réservé assez d’autocar pour transporter autant de passagers.

    La personne SNCF assistance sur place s’est démenée toute l’après-midi, et nous l’avons remerciée, pour tenter de remédier à cette insuffisance. Nous ne sommes partis qu’à 15h45, pour arriver à Toulouse vers 17h30, et récupérer une correspondance de justesse m’amenant à Montauban à 18H, au lieu de 16h30 comme prévu sur l’horaire initial.

    Le personnel en gare de Narbonne nous annonce (pour tenter d’apaiser les clients mécontents ?) qu’un dispositif d’accueil « garantie horaires » sera présent en gare de Toulouse ; à l’arrivée en gare routière de Toulouse, pas un personnel, il a donc fallu récupérer une enveloppe en gare de Montauban (les guichets étaient encore ouverts…). Si un tel dispositif est annoncé, le client pense que c’est parce qu’il pourra être activé.

    J’envoie donc mon billet visé par le contrôleur du dernier train, attestant de mon retard, au Centre de régularité SNCF, pour recevoir la réponse :

    •  pas de remboursement possible
    • adressez vous au Service Relations Clients

    La SNCF nous prend pour des cons ? 


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  • Ce site a pour vocation à tenter de résister à aux machines à broyer l'humain : chaque jour, des entreprises, des administrations, des élus, des organisations, des individus prennent des décisions, mettent en place des procédures, adoptent des postures face auxquels le client, le salarié, l'administré, l'électeur, le citoyen se trouve écrasé, rejeté, voire humilié... C'est alors qu'il se sent pris pour un con...

    Il convient de résister à ces états de fait, pour passer d'objet assujetti à sujet de droit. Divers moyens sont à notre disposition. Parmi eux, la violence et la démission ne me paraissent pas être les bons chemins, même si j'en arrive à les comprendre parfois, certains citoyens ne sachant comment répondre autrement face à l'injustice.

    J'ai plutôt choisi avec ce site de simplement recenser toutes ces pratiques incohérentes, incompréhensibles, absurdes, voire violentes et finalement inhumaines, pour simplement les donner à voir, afin que les citoyens prennent la mesure des situations, se les approprient, s'indignent et résistent.

    Attention : je ne veux pas en conclure, ni que les lecteurs en concluent, des généralités de café du commerce, qui font le lit des extrêmismes. Je ne veux pas stigmatiser tel ou tel (les fonctionnaires sont en général en première ligne...), ni inviter à lancer "tous pourris" sans autre vision politique, ni inciter à frauder ou à délaisser l'espace social et encore moins la nécessaire solidarité, de proximité ou nationale.

    Encore une fois, il s'agit de dire l'indignation, premier acte de la résistance.

    Bonnes luttes !

     

    Le facilitateur... 

     


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